• Qu'est ce que la mathesis universalis ?

    A cette question qui ne peut manquer de se poser à nous, nous donnons ici une "réponse" minimaliste, en forme de projet et de programme de travail, qui est en même temps caractérisée par une exigence maximaliste.

    A la suite  de Léon Brunschvicg nous refusons absolument (et nous ferons en sorte que ce soit le seul "absolu" dans notre parcours) toute tentative ou prétention de s'élever au dessus, en surplomb, de l'humaine condition et de la "finitude" qui la caractérise.

    Mais nous refusons tout aussi bien de nous "complaire" dans cette finitude et nous fixons pour tâche de nous "définitiser", selon la belle expression employée par un philosophe dans un colloque à propos de l'oeuvre de Brunschvicg. Se "définitiser" est une tâche qui interdit de chercher à s'infinitiser (à être Dieu-infini à un moment donné du temps de notre vie finie) tout aussi bien qu'à se définir.

    Selon la première exigence nous nous garderons de tout "système", de tout "savoir absolu", ou de toute "pansophie" à la Hegel.

    Reste à la mathesis universalis telle que nous la concevons, et telle que nous la trouvons chez Descartes, plutôt que chez Leibniz, le rôle de méthode, d'outil pour bien vivre et donc bien penser, pour conduire sa raison dans les sciences et dans la vie.

    Ultimement, donc, une méthode pour parvenir à se "définitiser". Ce qui veut dire se déifier. Mais attention : nous parlons ici d'un processus, non pas d'un état que l'on pourrait "atteindre".


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