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  • Aujourd'hui 3 Septembre 2007 c'est le jour de la rentrée pour les enseignants : sauf pour le professeur de philosophie Robert Redeker qui à 53 ans a dû abandonner sa carrière et est obligé de vivre dans la clandestinité (les renseignements donnés ici ont comme source France Info, qui aujourd'hui consacre un de ses "compléments d'information" à ce sujet).
    Certes, comme il est fonctionnaire, il n'est pas sans ressources, c'est déjà ça ; un poste au CNRS a été créé spécialement pour lui, une cellule de recherches sans téléphone, sans adresse, sans timbre administratif, donc il est l'unique membre. Et ceci au moment où Sarkozy parle de dégraisser le mammouth de la fonction publique ! même observation pour les deux policiers chargés de veiller 24 h sur 24 sur Mohamed Sifaoui, menacé de mort lui aussi par les islamistes fanatisés. Bien entendu c'est absolument nécessaire, car ces deux héros de la pensée libre (Sifaoui et Redeker) doivent absolument être protégés, quel qu'en soit le coût, mais décidément ... l'Islam revient cher à la France, déjà surendettée parait il... dans ces conditions est il raisonnable d'autoriser encore une immigration musulmane ?
    Robert Redeker n'est pas Robert Faurrisson, c'est un homme fier, intelligent, cultivé, courageux et moralement élevé, qui sans doute est peiné de devoir finir sa carrière dans un tel poste où il n'a plus aucune relation avec d'autres chercheurs!
    Les spécialistes de la lutte antiterroriste chargés de sa protection l'ont mis en garde : comme Salman Rushdie, il devra se méfier toute sa vie ! car c'est au moment où il baissera la garde, dans 5 ans, dans 10 ans, que les égorgeurs fanatisés d'Allah passeront à l'acte et le tueront : ces sauvages ne vivent pas dans le même temps que les citoyens européens civilisés, ils ont (ou croient avoir, dans leur barbarie stupide de coranolâtres) l'éternité pour eux. Mais bien entendu il s'agit là de la vaine imagination déjà dénoncée par Spinoza en son temps d'une prétendue "éternité" consistant en une durée perpétuelle; de même Brunschvicg oppose cette fausse éternité, véritable idole de l'imagination et du "premier genre de connaissance" à l'atemporalité promise par la conversion à la philosophie et à la Raison, à cette victoire sur le temps conquise dans le jugement rationnel et dont la première "marche" est l'activité mathématique et sa norme absolue de vérité, par opposition aux idoles de la tribu et de la tradition sous sa forme de légendes et de mythes..... de fables ineptes, bonnes pour des primitifs, dont regorge le Coran.
    Robert Redeker est obligé, pour échapper à la mort qui lui est promise, d'abandonner toute habitude, toute régularité dans son mode de vie : ainsi par exemple il doit aller chercher son courrier dans une boite postale anonyme, située à 40 km de son domicile (clandestin), mais chaque jour à une heure différente. Est ce une vie normale ? en totu cas il est bien obligé s'il veut éviter de finir comme Theo Van Gogh, autre héros de l'Europe (descendant du grand peintre) assassiné par les envahisseurs islamistes barbares....
    pire encore dans l'horreur islamique: il y a quelque temps, son fils a été agressé à la sortie du métro de Toulouse par une bande de courageux "jeunes" aux cris "d'Allah akbar, on t'a reconnu, tu es le fils de celui qui blasphème en insultant notre Prophète"

    tant il est vrai que pour ces primitifs, les "péchés" des pères se transmettent aux générations suivantes pour l'éternité : conception  matérialiste propre aux sauvages des époques préscientifiques,  d'avant le 17 ème siècle européen, avec le rôle "magique" du "sang" et du "nom".

    Sommes nous encore en Europe civilisée ? j'en doute !

    et l'aspect le plus terrible de cette histoire est le manque de soutien de la part des collègues de Redeker et des "grandes conscience de gauche" et autres "belles âmes antiracistes" : ah ! si Redeker avait été menacé par des intégristes catholiques, les manifestations auraient déjà eu lieu depuis longtemps, avec les slogans bien connus : "non au retour de la calotte", "ras le front", "vive la laïcité" etc...

    Ah si Redeker avait été un de ces "sans papiers", poursuivis et martyrisés par la "police française facho", alors il aurait eu droit à tous les égards.... à tel point que si ces sans papiers, qui sont quand même des délinquants, essayant par tous les moyens de fuir les policiers chargés de faire leur travail et de les expulser, entrainent leur enfant de 12 ans à escalader des balcons, et que l'enfant tombe et manque de se tuer, alors il ne s'agit pas de parents irresponsables à qui l'on devrait de toute urgence retirer la garde de leurs enfants, non : ce sont des victimes du "fascisme et du racisme de l'Etat français" , et le ministre chargé des problèmes d'immigration doit de toute urgence les régulariser pour 6 mois (en attendant mieux) pour "raisons humanitaires", sous peine d'être cloué au pilori par les "belles âmes" .

    mais du moment que les "agresseurs présumés" sont issus des "damnés de la Terre" et des "peuples qui ont beaucoup souffert", plus aucun défenseur de la laîcité n'ose se manifester, sous peine d'être anathématisé  et exclus de la même façon que Redeker ou Finkielkraut; mieux encore (si l'on peut dire) c'est Redeker lui même qui se voit accuser de provocation et de racisme "islamophobe". Et c'est ainsi que l'on a vu un "ministre" de la république ("sinistre de la raie publique" ne serait il pas plus indiqué), en l'occurrence l'infâme Gilles de Robien, dénoncer publiquement les "provocations de Redeker" ..

     oui décidément, devant la démission des "fausses élites" (qui s'autoproclament "race des Seigneurs", dixit Cecilia Sarkozy à propos de sa "soeur" Rachida Dati) et la "trahison des clercs", il est temps que le peuple français se réveille et prenne en mains lui même sa défense contre la barbarie religieuse fanatisée et criminelle qui prolifère à la façon des rats... sinon avant la fin du siècle il n'y aura plus de peuple français...

    pas besoin pour cela de transgresser la loi ou d'imiter les fanatiques : comme le dit Pascal Bruckner, le piège tendu par les barbares religieux à la civilisation est de "leur céder ou bien de devenir comme eux" (Charybde ou Scylla).

    Mais si l'on commençait par appliquer la loi, et ne plus tolérer ce signe provocateur, dégradant pour la Femme et insultant pour les français que constitue le voile islamique ?

    Mis à l'écart pour l'instant (pour combien de temps) des écoles primaires et collèges publics, il est de plus en plus présent dans les universités et même dans les administrations publiques, sous la forme de bandanas ou de petits foulards.

    Il est donc du rôle des enseignants, et plus généralement des fonctionnaires  ennemis du fascisme et du fanatisme religieux, de refuser d'enseigner,  ou d'assurer des services publics (postes et télécommunication, assistance sociale, services bancaires, papiers administratifs, etc..) , à toute personne qui se présente voilée.  La victoire de la démocratie est à ce prix, et d'ailleurs celui ci n'est pas bien élevé, puisque les fonctionnaires ont la sécurité de l'emploi... pour le moment du moins : demain, il pourrait bien leur être demandé beaucoup plus d'héroïsme, et notamment de refaire ce qu'on fait leurs (rares) collègues en 1940-44 sous Vichy, de refuser de collaborer avec l'infâmie..

    L'humanité se trouve, telle un nouvel Israel, devant un carrefour à deux voies, et deux seulement : la voie de la Vie et de la Raison, ou celle de la Mort et de la Religion.

    Civilisation ou barbarie, Raison ou Foi, il faut choisir !


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  • Deux oeuvres ont exercé sur moi une fascination toute particulière dès l'adolescence: "La machine à explorer le temps" de H G Wells et "La jetée", film réalisé au début des années 60 par Chris Marker, et consistant en une série de diapositives fixes (et qui a été adapté récemment à Hollywood dans "L'armée des 12 singes") ; les deux portent sur le voyage dans le temps.

    http://www.lesiteducinephile.net/autopsie/la_jetee.htm

    http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Jet%C3%A9e

    http://www.devildead.com/jetee/jetee.php

    http://www.arte.tv/fr/cinema-fiction/Court-circuit/Mercredi/01_20juin/808770.html

    "Ceci est l'histoire d'un homme marqué par une image d'enfance" : ainsi commence le film (ou plutôt "photo-roman") de Chris Marker, et tel pourrait être le motif de la fascination qu'exerce, contre tout esprit logique, le voyage temporel, qui permet, autre citation (approximative) du film , de "naitre une seconde fois dans un corps adulte".

    Une autre explication de cette fascination, et concernant plus particulièrement le voyage vers le passé, résiderait dans le fait qu'il permet de revoir (ressusciter ?) les morts, que ceux ci soient seulement importants pour celui qui entreprend le voyage (des êtres aimés disparus) ou bien dans une perspective historique (Hitler, Mahomet, Jésus....).

    "Qu'est ce que le Temps ? un mystère !" note Thomas Mann au début de la seconde partie de "La montagne magique" ; et d'ailleurs tout ce roman peut s'envisager comme une longue méditation sur le Temps, une sorte de "séduction de la mort et de la maladie" obligeant le héros du livre, Hans Castorp , à renoncer à mener la vie bourgeoise d'ingénieur à laquelle son éducation l'avait préparé et à mener pendant 7 ans une vie d'oisiveté parmi les pensionnaires d'un sanatorium de haute montagne à Davos (ville qui on le sait a été reconquise par les magnats de la haute finance et de la mondialisation). Mann qualifie son oeuvre d'hermétique justement parce qu'elle porte sur le Temps, dimension hermétique par excellence.

    Aristote quant à lui disait du temps qu'il est difficilement intelligible ("molis kai amudrôs")... et lors de ce qui est notre "maintenant", Lee Smolin, que certains qualifient de "nouvel Einstein" , fixe comme tâche à la nouvelle physique de renouer avec les ambitions philosophiques qui étaient encore celles d'Einstein et des fondateurs de la mécanique quantique (comme Heisenberg), et de réfléchir sur la nature du Temps (qui est selon lui, comme selon Bergson, au delà de la simple représentation mathématique comme une ligne continue, dont le défaut est de "geler" ce qui constitue l'intimité temporelle même, celle d'une réalité "en train de se faire").

    Bien entendu, la plupart des gens qui ont réfléchi là dessus rejettent la possibilité physique de tels "voyages", en particulier vers le passé : des paradoxes apparaissent aussitôt, parmi lesquels le plus connu (mais pas le plus fort) est celui de la possibilité de tuer son propre grand père, ou père (plus souvent cités que la mère...bizarre bizarre). Les amateurs de science fiction connaissent bien toutes les parades qui ont été imaginée, ainsi par exemple celle des "mondes multiples" d'Everett ou du "multivers" de Deutsch. Une autre objection bien connue est celel ci : si le voyage temporel était possible, alors il aurait été réalisé à un moment du Temps, et donc nous devrions voir apparaitre à tout bout de champ des "explorateurs du temps" venus du futur. Là encore des parades ont été trouvées, par exemple celle selon laquelle de tels voyages nécessiteraient une quantité énorme d'énergie, et donc devraient être limités en termes de longueur du voyage en durée temporelle) ou de masse "transportée".

    On sait que Feuerbach interprétait le christianisme selon un schéma "non ontologique" : les épisodes relatés dans les Evangiles ne décriraient  pas des péripéties "réellement arivées", mais tout simplement les désirs fondamentaux de l'humanité. On pourrait envisager les études sur le thème du "voyage temporel" à un tel niveau (minimaliste).

    Un autre niveau doit être cependant abordé, même s'il est loin du niveau de la "réalité physique d'un tel voyage" : c'est celui des études de physique (spéculative et mathématique), très sérieuses, qui sont de plus en plus nombreuses dans ce domaine.

    Dix ans après le livre de H G Welles, la théorie de la relativité restreinte d'Einstein (en 1905) venait creuser une brèche profonde dans la conception newtonnienne d'un Temps absolu. dix ans plus tard encore, soit en 1915, venait la relativité générale, dont certains modèles semblent permettre un voyage temporel, et un voyage d'une nature tout à fait particulière liée aux CTC ("closed timelike curves").

    Il s'agit des courbes spatio-temporelles décrites par un corps (une machine ?) ne dépassant jamais la vitesse de la lumière ("timelike") et fermées, ce qui veut dire qu'il revient sur lui même "en boucle" dans l'espace temps ... "quelqu'un" qui serait dans un tel vaisseau ne verrait aucun phénomène anormal, l'écoulement des pendules serait toujours orienté normalement, vers le futur, la vitesse serait de celles permises par la physique (inférieure à la vitesse de la lumière) mais à un moment il rejoindrait un point où il serait déjà passé , la courbe spatio-temporelle se coupant elle même : en gros, il reviendrait donc quelque part dans le passé sans jamais cesser d'aller vers le futur... en 1949 Gödel a montré que de tels modèles existent en résolvant les équations de champ d'Einstein dans des conditions particulières.

    Une autre avancée théorique est celle des "trous de vers"  ("wormholes") et autres trous noirs de Kerr, où là encore la relativité générale (jamais encore remise en question, puisque ses prédictions ont toujours été vérifiées jusqu'ici) montre qu'il existe une possibilité de relier un point dde l'espace temps à un autre de manière "exotique"...

    bien entendu on reste là dans le domaine spéculatif : par exemple Tipler a montré qu'un cylindre de longueur infinie, tournant sur lui même à une vitesse environ de la moitié de celel de la lumière, permettrait d'effectuer des chemins "closed timelike" (donc retour dans le passé) à la manière prédite par Gödel. Mais on ne peut construire aucun cylindre infini : d'après Tipler rien ne permet de conclure que cela ne marcherait pas avec un cylindre fini : mais rien ne permet de démontrer l'inverse non plus.

    Quoiqu'il en soit les travaux  de ce genre sont importants, même s'ils restent et resteront spéculatifs, car ils font avancer la réflexion sur la nature du temps, ce qui est un des réquisits de Smolin pour sortir la physique de son enlisement actuel (plus aucune avancée théorique depuis les années 80 et la dernière grande réussite, celle du modèle standard, la théorie des cordes ayant selon Smolin échoué). On doit d'ailleurs signaler que dans ces recherches la physique quantique et relativiste, celle des trous noirs notamment, et lla science du cerveau et de l'esprit (mind) se donnent la main, correspondant d'ailleurs aux deux ordres de réalité différents qui interviennnent dans les deux oeuvres citées au début : dans "La machine à explorer le temps" c'est bien un "vaisseau" construit par un physicien qui permet le "voyage" ; dans "La jetée" ce sont des piqures qui modifient le fonctionnement de l'esprit, aucune machine.

    Je termine en donnant deux références sérieuses (il y en a bien d'autres) où ces deux types de recherches sont documentés, et où de surcroît la théorie des catégories est mise en avant comme instrument de formalisation adéquat :

    http://ttjohn.blogspot.com/

    http://tech.groups.yahoo.com/group/ttj/

    ainsi que :   http://plato.stanford.edu/entries/time-travel-phys/

    et pour ceux qui aiment à rire un peu, suivre les aventures de John Titor, le premier cybernaute revenu du futur (2036) en 2001, pour annoncer la guerre, la destruction de l'Amérique (en 2015), avec vente de tee shirts à la clef :

    http://www.timetravelinstitute.com/


     


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     http://fr.wikipedia.org/wiki/Alejandro_Jodorowsky

    "La montagne sacrée" d'Alejandro Jodorowsky est un film foisonnant, fascinant et aux sens multiples... je ne désire (ni ne serais capable) pas en faire le tour ici, mais voudrais simplement commenter un dialogue au cours duquel il est fait allusion à un personnage (symbolique et ésotérique bien sûr, comme tout dans le film) qui est "capable de tout traverser, mais limité à un plan horizontal". (J'ai vu le film il y a longtemps, je ne suis pas certain de l'exactitude terme à terme, mais l'essentiel doit y être).

    Je subodore qu'il entend ici désigner la mathématique, voire la mathesis universalis, et cela ne ma plait pas du tout...certains édicteraient des fatwas pour moins que ça ....

    le plan horizontal, pour quelqu'un d'aussi fasciné par l'ésotérisme que Jodorowski, cela fait référence au "mondain" (loka), au plan du samsara, de l'agitation mondaine sans trêve par opposition au "supra-mondain", à l'hsitoire par opposition à ce qui transcende l'histoire.... mais n'est ce pas un axiome de l'hermétisme que "ce qui est en haut est comme ce qui est en bas" ?

    Un glyphe de ceci pourrait résider dans la croix, avec l'axe  vertical (l'éternité) qui vient croiser l'axe horizontal du temporel, le point d'intersection étant d'après Lavelle l'instant, qui est aussi la "porte étroite" dont parle l'Evangile...

    quoiqu'il en soit, un (grand) philosophe comme Carnap serait d'accord avec cette conception de la science comme limitée au plan "horizontal"  des structures, des rapports (des morphismes dans des catégories) .... mis à part qu'il nierait qu'il existe un plan vertical (qu'il nommerait métaphysique, et qui tomberait sous sa critique implacable des "creux concepts métaphysiques" à la Heidegger)...ou encore, comme disait Hamlet : "Word ! Word ! Words !"

    cela dit, Jodorowski ne dit pas autre chose  : le "vertical" est ineffable, il est l"élément mystique de Wittgenstein... "ce dont on ne peut parler, il faut le taire" (mais il "se montre").

    Un certain maitre de Zen, quand les moines lui demandaient de leur révéler la sagesse ultime de la "nature-de-Bouddha", se contenta de montrer une fleur... un autre garda le silence complet.. un autre ouvrit les bras.

    "La montagne sacrée" est un film salutaire en ce qu'il démystifie le bric à brac "ésotériste" du mystère, de ce qui est "forcément inaccessible", "tout en haut sur la montagne" (voir aussi "Le mont analogue" de Daumal dans cet ordre d'idées) : à la fin du film, les "cherchants" découvrent qu'il n'y a rien sous les silhouettes des "Immortels" attablés sur la montagne, et qui étaient censés leur révéler les mystères ultimes.

    Ils sont renvoyés à eux mêmes, à l'intériorité, à la seule recherche qui vaille : celle de leur propre "visage originel".

    Ce n'est pas autre chose que le but que nous nous fixons ici, sur "Mathesis universalsi" : la différence étant que pour nous il n'y a pas d'ineffable, et que nous ne voulons aucunement tenter de "cesser de conceptualiser" pour accéder à une transcendance ineffable, une "transcendance de l'intérieur" selon le beau terme d'un philosophe contemporain.

    Dans le registre de la montagne mystique, il y a aussi la "Montagne magique" de Thomas Mann, ce grand roman initiatique de l'homme occidental. Le personnnage de Hans Castorp, écartelé entre l'humaniste Settembrini, l'homme du "placet experiri" et des Lumières (soit l'empirisme sceptique) et le ténébreux jésuite Naphta (soit le dogmatisme) pourrait bien être très proche de  nous autres, et aussi du personnage  de Jodorowski qui symbolise l'homme en recherche, le "fou" (ou le "Mat") du Tarot...


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